[justify]Il avait eu une enfance heureuse, sans malheur, non, il n'était pas à plaindre. Ses parents l'avait élevé dans un profond bonheur, il lui manquait rien bien qu'il n'était pas non plus pourri gâté. Enfin dire qu'il ne lui manquait rien aurait été trop merveilleux. Il lui manquait quelque chose, quelque chose de très important : une personnalité beaucoup plus affirmée, ou alors moins. On ne sais quoi choisir quand on l'observe.

Déjà tout jeune il avait du mal à parler et à se lier aux autres, ses parents l’emmenèrent donc consulter un médecin, pensant qu'il était peut être autiste. Mais ce n'était pas ça, non l'enfant était juste timide. Timidité maladive. C'est à peine s'il ne rougissait pas au moindre petit mot qu'il prononçait. Les adultes se disaient que ça passerait avec le temps, ils se trompaient.

Plus Edouard grandissait et plus sa timidité l'handicapait. À la maternelle, une petite fille lui avait fait un bisou sur sa joue, l'unique qu'il reçut en dehors de ceux que lui attribuaient parfois sa mère, celui-ci s'était empourpré, son petit cœur d'enfant avait battue tellement vite dans sa poitrine qu'il s'était évanouit un court instant. Au collège, ses parents l’inscrivirent à des cours de théâtre, espérant que cela l'aiderait à vaincre ce problème. Malheureusement, sa timidité était beaucoup trop grande et cela ne fut que rendre Edouard encore plus mal à l'aise, il portait ce fardeau. Bien des gens lui riaient au nez, se moquant du brun, qui, blessé par ses moqueries s'enfonçait dans sa bulle. Pourtant il était doté d'une intelligence incroyable. Il aimait la littérature et étudier les relations humaine pour lesquels il était si mal à l'aise. Et puis, rien que voir deux personnes s'embrasser, même sur un écran de télévision, cela le rendait écarlate, même s'il ne s'agissait que un baiser les plus chastes.

Les conversations plus osées qu'il pouvait entendre, les vantardises des garçons de sa classe, sur leur prouesse au lit avec leur petite amie du moment, le plongeait dans un profond mal être.

Vingt-deux ans, et encore aucune relation sexuel ! Rien ! Cela révélait déjà du miracle s'il arrivait à échanger plus de trois phrase à avec personne, alors, avoir des relations plus approfondies cela semblait du domaine de l'impossible.

L'étudiant en sociologie décidât de faire avancer les choses, il voulut se débarrasser de cette timidité trop importante, et, c'est avec beaucoup de détermination, qu'il se retrouvât à franchir le seuil de la Wade's House. Détermination qui flancha une fois la porte passée, une fois du côté de la luxure. Au milieu des nombreux soupires lascifs qu'il pouvait percevoir. Au milieu des sourires charmeurs qui l’accueillaient, bien qu'un seul retenu réellement son attention. Il réussi tout de même à aller jusqu'au bar, seul, où il s'assit à une table. Et c'est à cette table qu'il le rencontra. Une rencontre, qui espérons l'aidera à l'avenir. Cette rencontre n'était autre que celle de Léo Desmauriers, l'un des deux gérants de cette luxueuse maison. Mais le franchissement de son but ne se fit pas ce jour là.[justify]