Elian n’est pas spécialement grand et imposant.
Il est de taille moyenne, proche des 1m80. Il est svelte malgré le fait qu’il mange assez bien. Il faut dire qu’il fait mal de sport, notamment du vélo ou de la natation.
Ses cheveux sont de couleur châtain et sont souvent tenus à peu près en ordre grâce à un peu de gel. Dans le cas contraire, le jeune homme arbore souvent fièrement sa tignasse en bataille, se moquant bien de fait qu’il soit coiffé n’importe comment. Ses cheveux ont été coupés de manière à ce qu’ils soient plus long à l’avant qu’à l’arrière, formant ainsi de longues mèches lui retombant sur le visage. La couleur de ses yeux est un joli brun noisette où brille toujours un éclat de gaité.
Au niveau vestimentaire, Elian apprécie les jeans délavés, parfois troués et tenus par une ceinture qui peut être de tout type. Cela ne le gêne absolument pas de se pavaner avec un pantalon plein de trous. Pour le haut, il porte souvent des t-shirts présentant des dessins variés, allant des têtes de mort aux dragons, passant par des écrits comme on fait beaucoup de nos jours. Converse reste sa marque de chaussures préférée. Il porte aussi différentes babioles aux poignets, notamment des bracelets tressés en cordes colorées ou en cuire. Deux ou trois bagues ornent généralement ses doigts. Quelques anneaux font office de piercing à ses oreilles et une boucle d’oreille est placée sur son oreille gauche.

Pour ce qui est de son caractère, Elian est quelqu’un de très enjoué et d’optimiste. Il voit toujours la vie du bon côté même dans les pires moments. Il est toujours souriant et déborde d’ondes positives, un peu trop parfois. Il aime faire la cuisine, c’est son passe-temps préféré. Il rêve de devenir un grand cuisinier mais qui n’a pas beaucoup d’espoir de se réaliser à cause de la misère qui règne de nos jours.
Il est très appliqué dans ce qu’il fait et a même un petit côté perfectionniste. Elian a beau être quelqu’un de rayonnant, il reste cependant discret et de réservé, n’aimant pas trop parler de lui. Il se méfie même un peu de tout le monde, gardant souvent ses distances vis-à-vis des autres. De ce fait, il ne parle pas beaucoup. C’est son sourire qui fait tout! Pas besoin de paroles parfois!

Elian est dans une famille avec des revenus assez faibles.
Au départ, les deux parents étaient contre d’avoir un enfant car il risquait de manquer d’argent pour subvenir à ses besoins. Le père travaillait sur les chantiers de construction et la mère tenait une petite épicerie. Ceux-ci arrivaient tout juste à vivre avec ce qu’ils gagnaient. Ils n’avaient pas une vie magnifique, mais ils se satisfaisaient de ce qu’ils avaient, vivant tout heureux ensemble. Les deux amoureux finirent malgré tout par avoir un enfant, désir qu’ils avaient depuis quelques années. Les parents étaient fous de joie en voyant leur enfant venir au monde et se moquaient bien de l’argent à ce moment-là. Ce qui comptait, c’était le bonheur d’être une famille.

L’enfant grandit en ayant une bonne éducation.
Dès qu’il eut l’âge requis, ses parents le mirent à l’école. Un endroit que le bambin appréciait énormément. Il s’était entouré d’une super bande de copains avec laquelle il passa de nombreuses années plus belles les unes par rapport aux autres. A vrai dire, ce furent ses primaires qui furent les plus belles années de sa vie, une époque où il était encore libre et insouciant du monde qui l’entourait. C’est une fois cette période passée, lorsqu’il arriva dans la cours des plus grands, qu’Elian se rendit peu à peu compte des défis de la vie, dont l’un en particulier le toucha assez profondément.
Elian devait avoir seize ans, bientôt dix-sept.
C’était les vacances d’été. Le garçon aidait sa mère dans l’épicerie familiale lorsque le téléphone sonna. Sa mère décrocha, l’air tout joyeux. Mais bien vite, son visage se décomposa pour devenir aussi livide que celui d’un mort. Elian attendit patiemment, ne voulant pas la bousculer plus qu’elle ne semblait l’être. A voir ses yeux remplis de larmes, le jeune homme se doutait qu’il s’était passé quelque chose de grave. La mère finit par raccrocher et s’approcha de son fils pour le prendre dans ses bras, éclatant en sanglot. Celui-ci la serra contre lui, pour lui montrer sa présence dans ce dur moment bien qu’il ne sache pas encore ce qui s’était passé.
Il apprit un peu plus tard, dès que sa mère trouva la force pour en parler, que son père était décédé. Celui-ci travaillait sur un échafaud, haut d’une vingtaine de mètres. Il repeignait la façade d’un grand bâtiment lorsqu’un coup de vent lui avait fait perdre l’équilibre. Il avait glissé sur de la peinture fraiche et était passé par-dessus le mince rebord de l’échafaud pour aller s’écraser au sol. L’homme n’avait pas survécu à sa chute…

Depuis ce tragique incident, Elian ne fut plus le même. Malgré son côté optimiste, il s’était refermé sur lui-même, ne parlant plus vraiment avec les autres. Il arborait toujours son sourire, mais derrière cette mimique joyeuse se cachait une grande peine. Il souriait tout le temps, masquant ainsi ses pensées et son ressenti.
Le garçon arrêta l’école, enchainant boulot sur boulot pour aider sa mère qui ne s’en sortait plus avec le peu d’argent qu’elle gagnait avec son épicerie. Elian parvint à trouver un travail, dans un petit restaurant. C’est là que sa passion pour la cuisine commença. Ce n’est que par après qu’il s’acheta toutes sortes de livres, gagnant vite l’estime du patron grâce à ces petits plats simples mais incroyablement bons. Le chef de l’établissement le plaça donc dans les cuisines en tant qu’aide au début avant de passer aux fourneaux.

Elian resta cinq dans ce petit restaurant avant que celui-ci ne ferme ses portes, les revenus n’étant plus suffisant pour louer le bâtiment dont le loyer devenait de plus en plus chercher. Le jeune homme se retrouva de nouveau sans job. Il en cherchait un désespérément car sa mère avait besoin d’argent et lui aussi d’ailleurs…
Il demeura quelques mois sans rien trouver. Ce fut en passant dans une rue, un peu par hasard, qu’il découvrit qu’une maison cherchait un cuisinier. Wade’s House… c’est vrai qu’à premières vue, ce bâtiment ne lui inspirait pas confiance. Mais c’était travail comme un autre et celui-ci leur assurait, à lui et à sa mère, de quoi subsister. Sa décision prise, il postulerait rapidement avant que la place ne soit prise.